Publié dans Société

Transformation de l'éducation à Madagascar - L'inclusion au cœur de l’action 

Publié le jeudi, 21 mars 2024

L’initiative « United World Schools » (UWS) en action. Dans le sud-ouest de Madagascar, une initiative éducative révolutionnaire a pris racine depuis 2021, orchestrée par UWS, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale (MEN). Cette entreprise vise à élever le niveau d'éducation dans les communautés locales, offrant ainsi un accès équitable à une éducation de qualité. Selon les révélations faites lors d'une présentation par Edward Hiaro Tsitohery, « Senior Education Coordinator » ou coordonateur principal de l’éducation chez UWS, hier à Antaninarenina, les progrès réalisés sont déjà impressionnants. Avec 19 écoles fonctionnelles et 5 autres en cours de construction, l'initiative a déjà touché 6.654 élèves, bénéficiant ainsi d'une éducation de qualité. De plus, 157 enseignants ont été formés, et 19 écoles ont été homologuées par Dina Education. 

Ces succès sont le fruit d'un engagement continu et d'une approche holistique visant à transformer le paysage éducatif à Madagascar. L'approche de l'organisation repose sur cinq piliers fondamentaux, comme le souligne Edward Hiaro Tsitohery : l'accès à l'éducation, la qualité de l'éducation, l'inclusion, le renforcement du système éducatif et l'engagement communautaire. Ces piliers servent de guide à UWS dans son engagement à fournir à chaque enfant un accès durable à une éducation de qualité. 

Participation et responsabilisation

Afin de garantir cette qualité de l’éducation, UWS met l'accent sur le renforcement des compétences des enseignants, le développement personnel des élèves et la responsabilisation des directeurs d'école. De tels efforts ont déjà porté leurs fruits, avec des enseignants et des directeurs d'école obtenant des résultats académiques remarquables et des changements positifs de comportement chez les élèves. L'inclusion est également au cœur de leurs actions, en s'efforcant de créer un environnement où chaque enfant se sent en sécurité et inclus dans son apprentissage, y compris les enfants handicapés. En renforçant le système éducatif, UWS donne aux communautés locales la possibilité de participer à la gestion des écoles, assurant ainsi la pérennité des initiatives éducatives et renforçant les capacités des communautés. Avec un engagement à construire 200 écoles à travers le pays d'ici 2024, UWS prévoit d'étendre ses actions dans d'autres Régions de Madagascar. Cette expansion  ouvrira la voie à une éducation de qualité pour un plus grand nombre d'enfants, transformant positivement l'éducation à Madagascar. En mettant en place des Centres de ressources pédagogiques (CRP), UWS s'engage à former et à renforcer les compétences des enseignants, garantissant ainsi un impact durable sur le système éducatif à Madagascar.

 

Carinah M.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff